Ville dynamique et conviviale, présentation de la ville de St-Jacques :
Ce quartier compte près de 6 000 habitants. On y trouve :
Il s’agit d’un quartier relativement récent à St-Jacques, construit dans les années 90, dans une optique avant-gardiste de mixité sociale et de vivre ensemble.
Ce quartier compte environ 2 000 habitants. On y trouve :
Il s’agit d’un quartier principalement composé de pavillons et de petits collectifs.
Ce quartier compte près de 3 500 habitants. On y trouve :
Il s’agit d’un quartier en renouvellement : pour suivre les actualités d’aménagement et de concertation à Pigeon Blanc, rendez-vous sur le site de la Fabrique citoyenne.
L’aménagement de ce nouveau quartier se fait en concertation avec ses usagers, habitants et professionnels :
Les premiers habitants de la région sont des mongoloïdes étrusques : ils proviennent de l’actuelle Russie et sont arrivés quelques siècles avant l’ère chrétienne.
Ils sont chassés par les Celtes et les Ibères, puis par les Romains qui érigent des temples (notamment le Temple de Blosne).
Durant les ères celte et romaine, la forêt est défrichée et des populations sédentaires s’installent.
À partir de là, faisons un bond dans le temps, puisque St-Jacques de la Lande sera reconnue officiellement comme commune française en 1790.
La Première Guerre Mondiale se déroule à l’Est et au Nord de la France, cependant les hommes mobilisés partent – pour la plupart – loin de leur région. St-Jacques n’est pas exclue. Un monument aux morts est élevé en 1922 près de l’église de la commune et porte le nom de 53 habitants morts au front, alors que la population de l’époque compte environ 1 000 habitants. Cela représente 5% de la population jacquolandine…
Comme partout en France, les femmes pallièrent donc le manque de main d’œuvre dans les fermes, usines et commerces.
L’emprise militaire est bien présente à l’époque à St-Jacques (la Courrouze, le Polygone, le Camp de Verdun et celui de la Marne). Quelques années avant la Seconde Guerre Mondiale, cela s’accrut même davantage par différentes créations et extensions militaires : celle d’un camp d’aviation à proximité du Bourg et l’extension du terrain d’aviation.
Comme partout en France, St-Jacques ressort marquée par ce conflit.
L’un des symboles forts de l’occupation allemande et de la Résistance s’incarne à travers la Butte de la Maltière.
Le lieu-dit « La Maltière » est, à l’origine, un terrain militaire où l’armée entrepose des munitions. En 1937, un stand de tir est aménagé pour permettre l’entrainement des recrues des casernes de Rennes.
À l’arrivée des Allemands, en 1940, les bâtiments et les terrains sont réquisitionnés. Le stand de tir de la Maltière devient le lieu d’exécution des patriotes qui luttent contre l’occupant nazi. Près de 80 hommes y sont fusillés pendant la période d’occupation.
Le premier fusillé pour acte de résistance en Bretagne est Marcel Brossier, mécanicien rennais de 31 ans. Condamné à mort pour avoir saboté une ligne téléphonique allemande, il est exécuté à la Maltière, le 17 septembre 1940. Il y a une seule exécution en 1941 et vingt-sept en 1942.
Le 30 décembre 1942, les Allemands procèdent à la première fusillade collective de vingt-cinq résistants dont beaucoup étaient membres de l’Organisation Spéciale (OS) et des Francs-Tireurs et Partisans (FTP), mouvements armés du Parti communiste clandestin.
À partir de mars 1944, les exécutions reprennent à la Maltière où quarante-sept résistants sont fusillés de mars à juillet 1944 par les Allemands mais aussi par la Milice française. Plus de la moitié des fusillés sur la butte de la Maltière avaient moins de 25 ans. Le plus jeune d’entre eux, Paul Hervy, exécuté le 30 juin 1944, n’avait que 18 ans…
Après la guerre, une première cérémonie d’hommage aux fusillés se déroule en 1947. À partir de cette date, officiels, familles, camarades et tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de la Résistance se retrouvent chaque 30 décembre.
Plusieurs ouvrages vestiges de l’occupation allemande témoignent de l’histoire de la commune pendant la dernière guerre mondiale. Trois d’entre eux retiennent l’attention :
Pour des raisons de sécurité, les bunkers ne sont actuellement pas accessibles.
L’église Anastasis, première église bretonne du XXIe siècle, surprend par son style dépouillé.
Faite de béton, elle a été dessinée par l’architecte Portugais de renommée internationale, Àlvaro Siza.
De couleur blanche, l’église semble très lumineuse, alors qu’il n’y a ni vitraux ni aucune source directe de lumière. Son nom, Anastasis, signifie « se lever, ressusciter de la mort ».
Située rue du Haut Bois – quartier Centre-ville
Appelée couramment « Église du bourg », cet édifice religieux, construit par Jacques Mellet au milieu du XXe siècle, est de style néo-gothique.
Élevé sur un plan en croix latine, il comprend un clocher-porche et une niche à jour céleste. À l’intérieur, se trouvent entre autres : une statue de l’Enfant Jésus de Prague, une belle lampe de sanctuaire en bronze doré, un remarquable maître autel, et surtout un orgue classé. Cet instrument, presque aussi âgé que l’église (1852) est l’oeuvre de René Fiquémont. Bien que rustique, l’orgue est intéressant en raison de ses timbres et de sa construction robuste.
Située rue Eugène Pottier – quartier Aéroport
La médiathèque porte le nom de Lucien Herr (1864-1926), célèbre intellectuel et pionnier du socialisme français. Dessiné et en partie construit par Jean-Pierre Pranlas-Descours, architecte parisien, le bâtiment est un édifice remarquable en raison de sa superficie (1 500 m2) et de sa façade marquée par différentes lignes horizontales.
Les trois niveaux, conçus comme de grands espaces ouverts, s’articulent autour d’une trémie centrale éclairée par une lumière zénithale. Les matériaux sélectionnés sont sobres et de qualité : l’ardoise pour le rez-de-chaussée, le bois pour les étages, le béton et la peinture blanche pour les murs.
Située cours Camille Claudel – quartier Centre-ville