L’État affiche ainsi sa responsabilité dans la modération du trafic automobile et de ses émissions carbone. L’enjeu est de taille, il s’agit d’instaurer une nouvelle pratique : le covoiturage, qui demeure aujourd’hui très confidentiel.
Alors que le permis de conduire demeure le graal des jeunes adultes et que l’achat d’une voiture représente encore un gage de liberté individuelle… le chemin vers le partage des trajets et des voitures sera long. Du changement de la norme sociale au changement de mode de vie, l’État a son rôle à jouer. Le plan national covoiturage du quotidien est une première pierre pour aller dans ce sens.
Le covoiturage informel, majoritaire aujourd’hui, ne permet pas de bénéficier de la prime. Pour que le conducteur touche la prime de 100 €, il doit s’inscrire sur une plateforme de covoiturage éligible au dispositif et y valider ses trajets. Ses passagers doivent le faire aussi.
Pour bénéficier de la prime, le covoitureur conducteur doit remplir les conditions suivantes :
Le versement de la prime (d’un montant total de 100 €) est réalisé selon les modalités suivantes :
Les opérateurs éligibles au dispositif sont recensés sur le site dédié du gouvernement. En Bretagne et Pays de la Loire, la plateforme ouestgo publique et gratuite – gérée par les collectivités – propose la prime. Les conducteurs qui s’inscrivent sur la plateforme peuvent y faire leur demande de prime. La ligne de covoiturage mise en place par Rennes Métropole entre les communes du Rheu et de Cesson Sévigné – star’t – est également éligible à la prime.
La prime covoiturage longue distance est cumulable avec la prime du quotidien
À noter que l’État propose, selon un principe similaire, une prime pour les trajets supérieurs à 80 km, cumulable avec la prime covoiturage du quotidien.